La beauté c’est quand une personne ou une chose captive les autres avec son éclat. Cela pourrait être naturel ou par le biais de quelques artifices comme le maquillage ou par un look qui lui va comme un gant.
La beauté peut varier selon les yeux qui l’admirent. Mais à travers l’histoire ses fervents serviteurs ont su mettre en place un système qui l’a rendu universelle et plus consensuelle, c’est la Mode et toutes les préparations et la mise en valeurs des atouts qu’à une personne pour la rendre plus belle qu’elle l’est déjà.
La Mode
Ce n’est pas évident de définir de manière concise et précise cet univers infini, communautaire et à la foi très personnel qu’est la Mode. Mais on pourrait dire que c’est la nouveauté, l’originalité, parfois même une provocation contre l’ordre établi. En rupture avec les traditions, c’est un précieux indicateur de l’évolution de notre société.
Selon les ethnologues, l’homme aurait inventé le vêtement par pudeur, pour cacher sa nudité. D’autres spécialistes avancent une hypothèse encore plus fonctionnelle. Le vêtement a tout simplement remplacé les poils. Le corps de l’homme, dépourvu de cette pilosité naturelle, s’exposait aux agressions climatiques. Il s’est donc couvert le corps de peaux d’animaux grossièrement assemblées qui le protégeaient du froid, de la pluie et des brûlures du soleil.
Avec le temps, le vêtement fonctionnel revêt une autre fonction. On l’améliore, Et puis on le customize, on accroche des bijoux, des broches. On le personnalise en fonction de sa tribu, de son origine géographique, de sa famille, de son âge et de son sexe.
C’est au 16ème siècle que les parfums et les maquillages ont fait leurs apparences. C’est à partir de là qu’on s’est soucié de sa beauté. Ce ne n’est pas l’apanage des femmes. Les hommes aiment se couvrir le visage d’une poudre qui leur confère un teint blanchâtre très « tendance » à l’époque le bronzage est la hantise des classes aisées, qui pourraient alors être assimilées au bas peuple travaillant dans les champs.
Au 19ème siècle. Le pionnier de la Haute Couture Charles-Frédéric Worth, fait défiler ses modèles sur de vrais mannequins, dans de prestigieux salons où se rassemblent une clientèle féminine aisée. En 1900, Paris compte une petite vingtaine de maisons de Haute couture. Il y en aura une centaine en 1946.
Au 20ème siècle la Mode voit émerger quelques-uns des plus grands créateurs, pour ne citer que Lanvin, Chanel ou Yves Saint-Laurent, des couturiers d’exception qui ne travaillent que pour une rare clientèle aisée.
L’histoire continue…
A présent qu’on vit dans un monde numérique, internet entre dans le jeu et bouleverse les codes. Les défilés sont retransmis en direct sur les réseaux sociaux, les images sont partagées, commentées, adorées, détestées. Les marques échangent directement avec leur clientèle. Ces derniers sont impatients, veulent tout, tout de suite, sans attendre de longs mois pour que les pièces des défilés soient proposées en boutique. Alors, la Mode se réinvente, encore. Certains créateurs ont déjà
avancé la commercialisation de leurs collections pour répondre aux désirs immédiats de l’homo numericus. Une révolution en marche… qui n’en est qu’à ses balbutiements.